Printemps 2013 – Les changements aux règles hypothécaires mises en place par le Gouvernement fédéral en juillet 2012 continuent d’agir comme un frein à l’activité du marché immobilier, et la Ville de Québec n’échappe pas à cette vague.
Selon un sondage Léger Marketing, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes hypothécaires, 32% des acheteurs de la Province (et de Québec) choisissaient un amortissement de 30 ans. Or, cela n’est plus possible et le nombre de transactions est directement affecté par cette nouvelle réalité.
Aux termes des deux premiers mois de 2013, le marché de Québec affichait un sérieux déficit au chapitre du nombre de transactions. En effet, au cumulatif des mois de janvier et février l’on dénombrait 448 ventes de propriétés unifamiliales sur le territoire de la Vieille Capitale comparativement à 572 pour la même période en 2012, soit une baisse de 22%. Dans le cas des condos, cette baisse est de 27%.
Quant aux prix de ventes, ceux-ci résistent tout de même au ralentissement de l’activité car le prix moyen des maisons unifamiliales s’établissait à 277 234$ en février dernier comparativement à 269 023$ en février 2012, donc en hausse de 3%, ce qui correspond assez bien à ce qui était prévu par les experts.
L’ANNÉE 2013 POURRAIT REPRENDRE UN MEILLEUR ÉLAN
En règle générale, les premiers acheteurs sont ceux qui se manifestent le plus tôt en début d’année. Or, ce sont justement ces premiers acheteurs qui sont le plus affectés par le resserrement des normes applicables aux prêts hypothécaires.
En contrepartie, la hausse modérée des nouvelles inscriptions permet d’éviter un renversement total du marché, lequel devrait plutôt connaître un rééquilibrage graduel.
Seul le marché des condos est déjà en faveur des acheteurs en raison d’un surplus d’inventaire du côté des entrepreneurs qui semblent avoir beaucoup trop surestimé la demande.
Tous droits réservés | Yvan Dufresne, notaire – Courtier immobilier agréé DA