BULLETIN IMMOBILIER – Été 2021
En mai 2020, l’industrie du courtage immobilier reprenait ses activités. Après de nombreuses semaines d’inactivité, le marché de la Ville de Québec offrait à vendre un nombre de 1542 propriétés unifamiliales.
Depuis la reprise des activités de courtage, les acheteurs sont très nombreux au rendez-vous, par contre les vendeurs sont rares, de sorte que le marché souffre d’un important manque d’inscriptions.
En mai 2021, seulement 853 propriétés unifamiliales étaient offertes, soit 55% de l’inventaire disponible en mai 2020.
L’impact du manque d’inscriptions est énorme. En effet, en mai 2021, il fallait en moyenne débourser 347 000$ pour se porter acquéreur d’une maison située sur le territoire de la Ville de Québec, comparativement à 310 000$ en mai 2020.
Le ministre des Finances en consultation sur les transactions immobilières
Le ministre des Finances du Québec, à titre de responsable de la Loi sur le courtage immobilier, entame une consultation sur les transactions immobilières impliquant un courtier immobilier afin de faire la lumière sur certaines pratiques en vigueur selon la Loi actuelle, et qui contribueraient, selon certains, à l’augmentation récente des prix, notamment la manière de gérer les offres multiples ou «surenchères».
Denis Joanis, président de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), laquelle opère le système de partage de données entre courtiers «Centris», rencontrait déjà à la mi-juin des représentants du ministère des Finances pour présenter un résumé de la position des professionnels de l’immobilier, à savoir :
Selon M. Joanis, « Les enjeux de surchauffe du marché immobilier sont nés d’une situation exceptionnelle (la pandémie) et non d’un problème issu de notre industrie ».
Tous droits réservés | Yvan Dufresne, notaire – Courtier immobilier agréé DA