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Le marché québécois résiste au nouveau climat d’incertitude

BULLETIN IMMOBILIER – Printemps-Été 2025

Le marché québécois résiste au nouveau climat d’incertitude

À la mi-mars dernier, l’Association Canadienne de l’Immeuble (ACI) annonçait de bien mauvaises nouvelles.  Les ventes résidentielles venaient de chuter de manière inquiétante au Canada de janvier à février, en raison de la guerre commerciale déclenchée par le Président des États-Unis.

Selon l’économiste principal de l’ACI, «dès l’annonce des tarifs le 20 janvier, un fossé s’est creusé entre les ventes résidentielles enregistrées cette année et celles de l’année dernière.»

Les ventes ont baissé dans près de 75% des marchés locaux canadiens. En février, le prix moyen des propriétés vendues au pays a baissé de 3,3%.

La province de Québec se démarque

Pendant qu’ailleurs au Canada les acheteurs sont hésitants face aux tarifs américains, la vente de résidences au Québec a continué de progresser durant le premier trimestre de 2025. La solidité du marché québécois défie les incertitudes économiques.

Selon M. Charles Brant, directeur de l’analyse du marché de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il faut y voir une confiance renouvelée des acheteurs québécois dans l’immobilier en tant que «valeur refuge».

La région de Québec en manque d’inventaire

Au premier trimestre, les inscriptions en vigueur ont fondu de 31% pour atteindre leur plus bas niveau en 25 ans.  Même si certains acheteurs sont frileux, la plupart demeurent motivés à acheter et sont confrontés aux surenchères créées par la rareté des propriétés offertes.

Ce contexte favorable aux vendeurs a donc soutenu l’augmentation des prix observée depuis le début de l’année.

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